Climat de liesse et vague de froid

Editorial pour le numéro 5 du journal « Tous Montreuil » du 23 janvier au 5 février janvier 2009

A l’heure où j’écris ces lignes, le monde entier se tourne vers Washington, où Barack Obama est devenu dans un climat de liesse le 44e président des Etats-Unis.  Gaza pleure ses morts et panse ses plaies, sans que rien ni personne n’ose plus rêver de paix. Une paix qui a pourtant semblé à portée de main à plusieurs reprises au cours des dernières années. Une paix juste, à laquelle aspirent pourtant tant de Palestiniens et tant d’Israéliens.

Et on se surprend à hésiter au moment de consacrer quelques lignes à la vague de froid qui, à Montreuil comme ailleurs, a perturbé pendant plus d’une semaine la vie quotidienne de la plupart d’entre nous. Une vague de froid exceptionnelle. Il y a plus de quinze ans en effet qu’on n’avait pas observé une telle conjonction : de la neige en abondance, et des températures très basses, atteignant – 10 °C, rendant inopérant le travail des saleuses tournant dans la ville dès les premiers flocons.  Les déplacements sont restés difficiles pendant plusieurs jours, et même très difficiles, dans les rues transformées en patinoire suite à la rupture de canalisations…

Je veux ici remercier les agents de la voirie qui ont abattu un travail considérable, dans des conditions dont chacun devine la pénibilité.  Remercier aussi toutes celles et tous ceux – policiers, pompiers, agents municipaux, bénévoles associatifs ou simples citoyens – qui nous ont signalé des personnes seules, privées de chauffage, ou sans abri. En application du plan grand froid, déclenché dès le 29 décembre, nous avons pu mettre à leur disposition couchage et repas chauds. C’est peu mais essentiel.

 

Remonter